Chaleur fatale, de quoi parle-t-on ?

La chaleur fatale est la chaleur résiduelle issue d’un procédé et non utilisée par celui-ci.
L’étude d’évaluation de gisement de chaleur fatale industrielle ADEME/Centre d’études et de recherches économiques sur l’énergie (CEREN) 2015, fondée sur 7 000 établissements de plus de 10 salariés sur 130 secteurs industriels, a mis en avant 51 TWh de gisement national soit 16 % de la consommation de combustibles dans l’industrie.
3 filtres de sélection donnent ce résultat :
- les procédés les plus énergivores (fours, séchoirs, chaudières) ;
- les rejets les plus accessibles (fumées, buées) ;
- les niveaux de température les plus efficaces (supérieur à 100 °C).
Les trois quarts de ce gisement national sont répartis sur 4 secteurs :
- chimie/plastique ;
- matériaux non métalliques (ciment/verre) ;
- agroalimentaire ;
- secteur des métaux.
En région Grand Est, le gisement chaleur fatale est de 8,6 TWh soit 17 % du gisement français. Les 5 secteurs sur le Grand Est qui concentrent 80 % du gisement régional sont :
- les Industries agroalimentaires (IAA) ;
- la chimie ;
- les papeteries ;
- les fonderies ;
- le secteur des matériaux non métalliques.
Descriptif détaillé de la carte (PDF - 278.83 Ko)
En 2017, une nouvelle étude de gisement de chaleur fatale est en cours. Le périmètre de cette nouvelle étude élargit :
- son périmètre à des secteurs autres qu’industriels (Data center…) ;
- le gisement pour des niveaux de température inférieurs à 100 °C.
Elle zoomera en particulier sur 3 secteurs : la chimie, le verre et les tuiles/briques.